Projet Alliance Française (SAF)

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C'est Bruno, prêtre à la paroisse Ste Teresa (copie conforme du Sacré-Cœur) qui nous a reçus le premier jour. Les équipes d’Indonésie sont parties sur leur projet et il nous a raconté comment ça se passait ici : prendre le métro, changer nos sous… Il nous a fait découvrir un peu la ville, l'organisation des repas qui se dégustent dans les rues... C'est une ville très bien organisée. Les transports en commun sont dignes de Paris voire encore plus fréquents et le métro est moderne.

Notre chance a été d'être hébergés en famille. Ce fut une bonne opportunité pour se sentir accueillis dans cet état où la population est de premier abord assez distante.  

Nous avons été touchés par l'accueil des singapouriens toujours prêt à donner des renseignements et à nous guider dans leur ville et par l’attention des familles qui nous ont donné leur temps et tout ce dont on avait besoin pendant une semaine.

 La chaleur et surtout l'humidité ont été un choc après l'Australie mais il paraît qu'il y a pire ! Je préférais m'habituer à la chaleur plutôt que de passer tout le temps d'un lieu climatisé à l'extérieur.

Autour des buildings qui composent le quartier des affaires, on découvre des quartiers typiques où la vie s'organise dans les petites maisons mitoyennes en bois colorées avec des boutiques au rez-de-chaussée. Les quartiers chinois et indien sont dépaysants avec des temples indous partout. Mais par contre, il n'y a pas de noirs africains comme à Paris. Je n'ai jamais vu une ville si propre et où la population nous remet à l'ordre en cas d'écart !

A Singapour la pauvreté ne se fait pas directement sentir car le gouvernement prend en charge beaucoup des besoins primaires, d'où l'installation des coffee court, mais aussi les logements décents moins chers pour ceux qui n'ont pas assez de moyens.

Très curieux aussi ce morceau de jungle au milieu de la ville et cette île artificielle de Santosa où les gens se baignent devant d'énormes porte containers.

C'est une ville très urbanisée il n'y a pas d'espace qui n'a pas été aménagé, même la jungle au milieu de l'ile est sécurisé avec des chemins balisés.

Ici, on se débrouille si on parle anglais, en cas contraire, on galère un peu. Les produits technologiques sont moins chers qu'en France (certains en ont profité) et pour la nourriture dans les food court, on mange bien pour 1 à 2 euros.

Curieux de savoir que les singapouriens ne mangent pas chez eux mais dehors.

Les desserts m'ont manqué (j'aime finir sur du sucré) mais pas le durian!! ce fruit qui ressemble d'aspect à un ananas vert mais qui sent la boule puante et qui a le goût de l'oignon fondu. Les saveurs sont différentes de ce que l'on peut trouver en France, surtout lorsque l'on mange indien, c’est un véritable dépaysement.

 Il y a quand même quelques églises et donc des chrétiens. Mais beaucoup de chrétiens !! si bien qu'ils ne rentrent pas tous dans les églises lors de certains offices.

Ils sont très pratiquants. Lorsque nous sommes allés à la messe avec eux, j’ai été surprise de la façon d’échanger un geste de paix. Ils gardent cette distance qui les caractérisent tant et font un salue avec les mains jointes devant eux aux personnes à coté d'eux.

Nous avons pu avoir des temps de partage en équipe mais ce n'était pas évident dans l'agitation ambiante.

Pour remercier nos familles d'accueil, nous les avons invité au restaurant français et tout le monde à apprécié.

On se souviendra aussi des jardins botaniques où la l'humidité est telle que de nombreux végétaux poussent sur les troncs des arbres. Magnifiques, les orchidées, les jardins chinois et japonais (trop zen...)

En plus des familles, nous avons eu la chance de rencontrer des lycéens qui préparaient des épreuves du bac (dont une en français qui a eu lieu le mois dernier à l'oral).

Ils se débrouillent super bien en peu de temps et nous livrent qu'ils travaillent beaucoup. Là bas, les élèves portent des uniformes.

Nous avons pu également visiter l'alliance française.

Tout d'abord au travers d'un cours de chant ("salade de fruits" sonne bien dans la bouche des singapouriens et c'est sûrement plus facile que Bagdad de Tina arena!! Heureusement qu'on leur a appris "vent frais...") mais la méthode du prof remplaçant était originale : passer la bande son et les faire chanter ensuite par-dessus ?

Le bâtiment en lui même est très grand avec un théâtre, un resto et une superbe bibliothèque.

Bref, une semaine bien remplie qui s'est achevée par le retour des autres équipes. Elles ont été vraiment marquées par l'accueil qui leur a été réservé malgré certaines conditions d'hébergement parfois précaires. 

Le soir du départ, ça m'a fait plaisir de voir Carolyne (la personne qui m'a hébergé avec Marie) et Grace qui nous a offert un cadeau à l'aéroport.

Vive internet qui nous permet encore de communiquer aujourd'hui.


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